"Internet, très gros pollueur.
A grand renfort de communication, 240 compagnies aériennes membres de l'association du transport aérien international (IATA) ont vanté récemment le lancement de billets électroniques en remplacement des billets en papier. Ils coûteront dix fois moins cher aux compagnie. Mais aussi, accrochez-vous pépère et mémère, ces billets électroniques vont "épargner chaque année 50 000 arbres soit 5 km2 de forêt" assurent les promoteurs de cette brillante idée.
Eh bien avec une vision aussi étriquée des choses, on n'est pas sortis de l'auberge. On va donc rétorquer à l'IATA que 50 000, ça repousse et qu'il n'y a pas de pénurie avérée en la matière. De plus, un arbre cultivé affiche un bilan CO2 proche de zéro.
Par contre, les centres informatiques de la planète destinés entre autres, à traiter ces fameux "billets dématérialisés" vont émettre 670 millions de tonnes de CO2 en 2020 sans compter toute l'énergie et les matières premières qu'il faut engloutir pour construire et transporter les serveurs informatiques qui servent aux performances d'internet.
Avec une consommation électrique de 150 milliards de kWh, la pollution générée par les serveurs informatiques est déjà supérieure à celle d'un pays comme l'Argentine ou les Pays-Bas.
Et dire que certains croient encore qu'un Avosmac en PDF pollue moins qu'un Avosmac en papier..."
Je pense que ce n'est pas si simple que cela mais ce point de vu est à prendre en compte.
A Vos Mac, n° 86-Juillet/Août 2008